Les pratiques d’épilation changent en 2021
Les femmes s’épilent moins en 2021 qu’en 2013. Du moins, c’est ce qui a été annoncé dans une étude récente de l’IFOP. Bien que ces pratiques changent, les avis restent partagés sur le diktat de l’épilation. Les statistiques indiquent également que le problème des poils disgracieux sur le corps des femmes est toujours d’actualité. Voici d’ailleurs quelques infos à propos de ces pratiques.
Les poils sont considérés comme étant peu esthétiques
« Les femmes perdent moins de poils qu’auparavant, selon des études récentes de charles.co et de l’IFOP, et la présence de poils sur des corps féminins continue toujours d’être considérée comme « peu esthétiques ». Visitez ce site pour trouver d’autres infos insolites.
La diminution des pratiques d’épilation représente un changement dans la façon dont la culture perçoit (et décrie) les poils sur le corps de la femme ; du moins c’est ce qu’on pense. Mais les récents rapports sont irréfutables ; la peau glabre est associée à la féminité alors que la pilosité est synonyme de masculinité dans l’imaginaire collectif.
Ainsi, pour être jugées séduisantes, 73 % des femmes interrogées pour cette étude considèrent qu’il est nécessaire pour une femme de s’épiler. Par ailleurs, 57 % des personnes interrogées (tant bien mâle que femelle) se disent troublées à la vue d’une femme ayant des poils sous les aisselles.
La présence de pilosité est devenue stigmatisante pour les femmes dans les espaces publics
De nombreuses personnes pensent que le fait qu’une femme quitte la maison avec des poils sur ses jambes constitue une forme de répugnance. De même, dans l’univers du travail, de nombreuses personnes considèrent qu’il n’est pas non professionnel pour une femme d’avoir des poils sur les aisselles ou les jambes.
Choisir de ne pas s’épiler implique donc de se soumettre à un examen minutieux de la société qui laisse très peu de chances aux femmes de montrer leur corps comme elles le souhaitent.
Que ce soit dans le cadre professionnel ou personnel, à force d’assimiler le féminin à l’épilation, nous mettons le poids d’une culture qui refuse de donner aux femmes une liberté de choix sur leurs pratiques individuelles.
Pour éviter cela, il pourrait être nécessaire de faire progresser la normalisation de la pilosité féminine. Car il n’est pas indispensable que le corps de la femme soit toujours glabre pour être considéré comme beau !